Construite en moellons ainsi qu'en moyens et grands appareils de schiste et de granite, l'église présente un plan en croix latine avec bras Sud plus développé que le bras Nord.L’église a conservé son cimetière et son calvaire de Mission (1868), entourés par un enclos pourvu de deux portails. Pour racheter la pente du terrain, un grand escalier permet d’accéder au portail Est. Au nord, le presbytère communique avec l’église grâce à une porte percée (aujourd’hui bouchée) dans le mur d’enclos De nombreuses pierres tombales sont visibles aux entrées Sud de l'église mais également à l'intérieur de celle-ci ; face au chœur notamment (curé, seigneurs, etc.). L'intérieur de l'édifice, presque entièrement enduit, renferme un important mobilier : statues en bois des 16e, 17e et 18e siècles (inscrites au titre des Monuments Historiques), chemin de croix en terre cuite, confessionnal du 18e siècle, vitraux (1ère moitié du 19e siècle) à l'effigie de Saint-Mérin et Sainte-Brigitte, calvaire, chaire à prêcher, bénitiers...A ce type de mobilier s'ajoute des éléments plus remarquables tels qu'une ancienne mesure à grains surmontée d'une accolade et présente dans le porche Sud dont l'entrée est surmontée d'un écusson martelé, des fonts baptismaux en granite et plomb de la fin du 17e siècle classés au titre des Monuments historiques et, le fait que les cloches se tirent, encore de nos jours, à la main ! L'église paroissiale de Lanmérin date du 17e siècle et possède deux vocables : Saint-Mérin disciple de Saint-Tugdual et Sainte-Brigitte co-patronne de l'Europe.Les seigneurs de La Salle y sont prééminenciers (droits honorifiques) comme l’attestent les consoles de statues sculptées aux armes des Lagadec, seigneurs de La Salle, dans le chœur.L'édifice est restauré une première fois au 18e siècle (1743) grâce au recteur Jean le Mezec (recteur de 1733 à 1756) puis une seconde fois au 20e siècle (1914-21). En 1912, le recteur de Lanmérin signale à l’évêque le mauvais état de l'église de Lanmérin. En effet le mur Nord, déjà restauré en 1743, est sur le point de s'écrouler et les deux tourelles qui se trouvaient alors de chaque côté de la tour du clocher se fissurent et s'affaissent.Par conséquent, en 1914, le mur nord est reconstruit avec fenêtres et la tour ainsi que la toiture de la nef sont refaites par l’entrepreneur Kerleau, sur les plans de l’architecte Guillaume Lageat (cf : annexe). C'est certainement à cette date que les deux tourelles qui encadraient la tour centrale sont remplacées par des contreforts et une échelle métallique pour accéder aux deux cloches de la tour. En 1919 la galerie du clocher est posée sur les plans de Lageat, par les entrepreneurs Charles et Jean Kerambrun.L'if qui se trouve devant l'église a été planté lors de l'élection de la première municipalité de la commune le 28 février 1790. Auteur(s) du descriptif : Devillers Marine