Réservoir retenant l'eau destinée à l'alimentation du bief de partage de Glomel et alimenté, au-delà de l'étang du Coronc par différents ruisseaux ; pierre de taille de granite, élargi côté étang, par une bande partielle de pavés et moellons. Le réservoir est muni de trois vannes libérant de petits cours d'eau en aval ; ceux-ci sont dirigés par un ensemble de digues et se rassemblent pour former la rigole d'alimentation du Coronc qui rejoint l'étang de Mézouët.Déversoir. État actuel : passerelle métallique récente. Pont enjambant la rigole (D. 85) ; une arche en plein cintre : granite en grand appareil.Le barrage mesure 208 mètres de long, 45 mètres de haut, 33.5 mètres d'épaisseur à la base. Sa construction a nécessité 110 000 mètres cube de béton.Commencée en 1923, sur décision du président Millerand, la construction du barrage hydro-électrique de Guerlédan, dure une dizaine d'années en raison des difficultés techniques et financières des concessionnaires du projet.Le coût total est de 32 millions. 1.5 millions étaient affectés à la mise en place d'infrastructures permettant le maintien de la navigation sur le Canal de Nantes à Brest : infrastructures qui n'ont jamais été réalisées. La navigation sur le Blavet est coupée en 1930 et le barrage ainsi que l'usine sont inaugurées en septembre 1930.La construction du barrage condamne le transport sur le canal. La batellerie bretonne subit donc un grave préjudice (conseil municipal de Pontivy du 3/07/1931). Les ardoisières subissent aussi les conséquences irrémédiables de la mise en eau de ce secteur : elles sont pour la plus part noyées et pour les autres le transport de la production devient impossible par voie fluviale. Le 27/07/1957 paraît un décret rayant de la nomenclature des voies navigables la section Guerlédan-Châteaulin du Canal de Nantes à Brest. Auteur(s) du descriptif : Menant Marie-Dominique ; L'Haridon Erwana